Dans un brouillard de poche

Nous avons pris la nuit en marche.
Petit à petit le corps obligé.
Abreuvés d’images sans qu’on ait vraiment soif.
Pétrifiés jusqu’au profond des yeux.
Obéissants et fébriles.
Submergés.
Nous les enragés de douceur, heureusement, on sait les réveils.
Depuis longtemps…
(Quatrième de couverture)

Présentation de l’éditeur
Une suite de portraits. Des textes courts… Des tons différents. Des portraits aussi seulement en images. Des portraits de tous âges, de tous sexes.C’est un projet autour de l’image. Ce qui fascine, ce que l’on subit, ce qui informe et désinforme, l’accumulation, l’accès facile, terriblement facile, ce qui fabrique des souvenirs pour longtemps et qui fait aujourd’hui partie intégrante de certains de nos apprentissages.

DANS UN BROUILLARD DE POCHE, portraits au filtre des écrans
Auteur : Thomas Scotto
Illustrations de Madeleine Pereira
Editions du Pourquoi pas ? (diffusion Serendip)
www.editionsdupourquoipas.com
Sortie 7 Février 2020.
format : 150 / 190 cm.
Nombre de pages : 64
prix : 9.50 €
ISBN : 979-10-92353-57-0


Ce que j’en ai dit à sa sortie

Je voulais un éventail de voix différentes pour évoquer les écrans de nos vies.
Nos vies dans les écrans. La multitude des écrans.
Des merveilles de technologie et ce que nous en faisons…

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Dans la presse et sur les blogs :

[…]Il est question du temps passé face à la télévision « un petit ressort de temps semble compter en direct des minutes aussi douloureuses qu’une averse d’aiguilles. » Dans le premier texte, on apprend que des gens vivent et meurent dans la télévision aussi facilement que ça.[…]
La littérature de jeunesse dit le regard de l’auteur, traversé par ses propres peurs et obsessions grâce au don de poésie et sa dimension[…]
Chaque histoire évoque la violence sous-jacente du monde virtuel. On entend la colère, la voix des femmes, la prise de pouvoir […] parole n’est plus moquée mais entendue. Ce livre rompt le silence habilement au travers les histoires des autres. […]
L’auteur est en surplomb, il ne dénonce pas ni ne juge. Thomas Scotto fait d’un constat un moment ludique et le tout est sublimé par les illustrations réalistes de nos imperfections signées Madeleine Pereira.[…]
Lire l’article complet sur le blog Le monde de mirontaine

[…]Thomas Scotto se pose là et observe. Une suite d’instantanés, quelques clichés pris à la volée pour capturer ces regards qui se perdent, ces silences qui s’installent et ces mots que l’on n’échange plus. Des petits bouts de vies qui nous rappellent fatalement la nôtre et laissent parfois un petit goût amer. En parlant de lui et de ceux qu’il observe, Thomas Scotto se garde bien de juger. Ces images qui nous submergent font partie de notre quotidien. Elle fascinent, hypnotisent. On les cherche, on les subit parfois. Elles s’invitent dans notre intimité, accompagnent nos gestes les plus banals, prennent une place qui n’est pas la leur. Elles se déversent de façon inquiétante comme autant de nouvelles, bonnes ou mauvaises. Elles pallient au manque, placebo ou simple tout de passe-passe pour supporter l’absence…[…]Madeleine Pereira donne corps à ces hommes, ces femmes, ces adolescents, ces enfants… dont la vie est filtrée par les écrans. Autant de propositions qui questionnent notre rapport à l’image et au monde. Une vraie force qui donne un poids à toutes ces voix qui nous ressemblent…[…]
Lire l’article en entier sur le blog de Noukette

[…]Les textes ne donnent pas dans l’argumentation véhémente, Thomas Scotto ne fonce pas tête baissée, il avance en finesse, croque des instants, des réflexions, des attitudes. Il varie les thèmes, les âges, les sexes et les discours. Chaque situation invite à la réflexion sans donner de leçon, expose un point de vue sans émettre de jugement.[…]
Au final, les faits se suffisent à eux-mêmes, pas besoin d’enfiler de gros sabots pour faire passer le message. D’ailleurs le procès n’est pas uniquement à charge, la technologie a aussi ses atouts, ses avantages, ses bons côtés. Et « on ne doit pas refuser ce qui fera un plus grand futur commun. » Une pépite jeunesse aussi pertinente qu’intelligente. […]
Lire l’artice en entier sur le blog « D’une berge à l’autre »

[…]Thomas Scotto fait le portrait d’une société composée de gens qui vivent au milieu des images et des outils qui les diffusent, questionnant ainsi notre rapport à l’autre, quand il est en face de nous ou loin.
Sans juger, en constatant de manière sensible un certain rapport au monde.[…]
Lire l’article complet de Lisa Bienvenu sur son blog « Plumes de brigands »

[…]Il est question du temps passé face à la télévision « un petit ressort de temps semble compter en direct des minutes aussi douloureuses qu’une averse d’aiguilles. » Dans le premier texte, on apprend que des gens vivent et meurent dans la télévision aussi facilement que ça.[…]
La littérature de jeunesse dit le regard de l’auteur, traversé par ses propres peurs et obsessions grâce au don de poésie et sa dimension[…]

Chaque histoire évoque la violence sous-jacente du monde virtuel. On entend la colère, la voix des femmes, la prise de pouvoir […] parole n’est plus moquée mais entendue. Ce livre rompt le silence habilement au travers les histoires des autres. […]
L’auteur est en surplomb, il ne dénonce pas ni ne juge. Thomas Scotto fait d’un constat un moment ludique et le tout est sublimé par les illustrations réalistes de nos imperfections signées Madeleine Pereira.[…]
Lire l’article complet sur le blog Le monde de mirontaine


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