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De fibres entremêlées…, lecture dansée

« Vous êtes nées filles.
À aucun moment de votre toute première seconde je n’ai imaginé que ça pouvait-être autre chose qu’une conviction d’égalité. »

Tout d’abord, il y a un livre…
Libres d’être, paru aux « Editions du Pourquoi Pas ? » et partagé avec Cathy Ytak.

Aujourd’hui, c’est une lecture dansée.
Un projet d’émotion pour un dialogue fille/père… père/fille…
le regard de deux sexes différents, à deux âges différents de la vie,
sur l’espoir d’une grande égalité à venir, la complémentarité, le respect.

Cassandre est l’une de mes deux filles.
Et ce sera elle, le mouvement sur la scène.
De corps et d’énergies, de complicité.

« Parce que, de fibres entremêlées,
des milliards, nous sommes une feuille de Terre qui hurle à la légèreté.
Femmes et hommes.
Il faut que cette égalité, qui n’est même pas à discuter, soit un fait puisqu’elle est de fait. »

Les mots, la danse…
Ce sera une manière de conversation,
entre force et tremblements…

Et puisqu’il faut une première affective,
Nous serons chez les Nomades de Grain de Lire !

Samedi 14 avril 2018 à 18 h 30
au petit théâtre de la Charité, à Carpentras.

Merci à Flora Pillet de la compagnie Noesis pour son regard et son aide,
à Carole Chaix pour les créations visuelles,
à Michel Scotto pour son talent de bois,
et à Alexis Dominski pour la si belle bienveillance et le lien.

Renseignements pratiques :
Le Petit Théâtre de la Charité,
77 rue Cottier
84200 Carpentras

Présenté par Grains de Lire et Le Petit Théâtre de la Charité.
Réservation et information : 06 20 22 26 91
Ou Grains de lire sur Facebook

Maupertuis garde les yeux ouverts

Ça prend des airs de rendez-vous.
On est début décembre et c’est de nouveau le Lycée Maupertuis de Saint-Malo…
Avec l’amie Cathy Ytak, nous y avons lu le 6 décembre « Libres d’être » publié aux « Editions du Pourquoi Pas ? »
On y parle d’égalité Femme – Homme. Une voix de colère, une autre plus douce pour dire deux époques éloignées mais avec le même constat… ce n’est décidément jamais
le moment de s’endormir…
Les élèves avaient lus en amont. Ils avaient préparé des mises en voix de nos deux textes, des affiches sur le sexisme, la laïcité, Simone Veil et Rosa Bonheur. Nous avons aussi
écouté le texte libre imaginé par l’une d’entre eux, répondu aux questions…
Une matinée en escalade vers les grandes idées, en cascade étourdissante comme
se remplissent, parfois, les piscines d’eau de mer.
Il y a l’écoute, les rires qui fusent sans moquerie et l’audace d’élever la voix.  
Et ça remue à l’intérieur.
Tout cela est possible grâceà l’énergie renouvelée de Céline Cornec, Jean-Noël Durand, Aloys, Catherine…
Merci pour la confiance.
Maupertuis garde les yeux ouverts…et nous emporte toujours un peu plus loin.

Libres d’être à Epinal

« Et puis, aujourd’hui, vous arrivez.
Bruyants. Des bulldozers en marche.
Vos pas me font sursauter. Vous êtes à l’âge des combattants.
Il faut par dessus tout qu’on vous entende, qu’on vous remarque, qu’on vous sache et qu’on vous aime aussi, de loin.
Là, c’est votre jour tranquille, vous choisissez le même banc que moi.
À six, il faudra se serrer. Coûte que coûte, se serrer. C’est votre force, dans la tribu, personne ne reste sur le flanc. »
(in, Vivre Livre, Editions Du Pourquoi Pas)

Trois lectures…trois débats différents…
pour un même horizon : tendre à l’égalité femmes /hommes.
Et c’était passionnant, remuant, bouleversant.
Avec Cathy Ytak nous avons lu notre « Libres d’être »
une première à deux !
Et puis nous avons écouté, répondu aux questions.
Je crois m’être livré comme jamais et que c’était nécessaire.
Les vraies questions appellent les vraies réponses.
Alors merci aux élèves de l’ESAL d’Epinal.
Sur le chemin des créations et tellement justes dans vos regards.
Il faudrait toujours pouvoir commencer une journée de lectures/débats par vous !
Merci aux 1ères du lycée Isabelle Viviani que l’on voit sur la vidéo.
Votre énergie volcanique qui aurait pu dresser des murs
a fabriqué une après-midi de passerelles.
Merci les Editions du Pourquoi pas et la Ligue de l’enseignement des Vosges
Ici…c’était notre bonne place.

Lecture de « Libres d’être » à Epinal, le 4 octobre 2016

Dans le cadre des 150 ans de La ligue de l’enseignement,
Le 4 octobre à Epinal,
nous ferons pour la première fois avec Cathy Ytak
une lecture de notre « Libres d’être » publié aux Editions du Pourquoi pas ?
Devant des collégiens dans la journée
et lors d’un café littéraire à 18h30.
libres-detrewebà l’ Espace Cours
Allée Marcel Mauss, le long de la Moselle
88000 Epinal
Tel :  03 29 63 64 64

Nouveauté, nouveauté, nouveauté !

Après « La vie encore » et « Comme un sourire qui flotte »
c’est maintenant :  Libres d’être

libresthomas

Un projet partagé avec Cathy Ytak.
Deux textes enchâssés, deux époques différentes, le même questionnement :
celui de l’égalité.

Alors c’est une voix d’homme, de père d’aujourd’hui.
Un tremblement pour ses filles…

« Parce que la rage s’est imposée, même pas enfantée de mes cauchemars prévus.
Elle, celle-là, Elle, je l’aurai apprivoisée.
D’un coup d’oreiller, renvoyée dans ses cordes.
Non, c’est une rage de plus loin, d’images abreuvées, de parole libérée mais sans filtre, de réflexions sauvages et de mauvais regards surpris dans les rues, de dégout, de malaise, les petites violences quotidiennes, les humiliations entendues si souvent quand une éducation familiale m’avait emmené si loin, à mille lieues du sexisme conquérant…
Alors c’est la rage de ce que je ne comprends pas, de ce qui ne peut s’imprimer ni dans mon corps, ni dans mon cerveau, cette impression d’impuissance face aux habitudes des lâches et l’acharnement.
Celui d’un sexe autoproclamé pour écraser l’autre. »

Et c’est une colère de femme, en 1909.
Une voix pour son indépendance.

« Et moi j’étouffe, j’étouffe, maudit corset, maudit siècle.
Je ne me mettrai pas à genoux ! Je crains aujourd’hui davantage la bêtise des vivants que les foudres de l’enfer.
Ah… s’ils pouvaient rester chez eux à s’occuper de leurs affaires avec ceux et celles qui le désirent en leur âme et conscience, et qu’ils cessaient enfin d’imposer leur vision du monde à ceux qui n’en veulent pas !
Et qu’ils arrêtent de décider de tout à la place des femmes, quand il serait temps, pour eux, de penser avec elles en bonne intelligence… »

Puis le père, à nouveau…
«Alors, peut-être est-ce vous qui avez raison.
De ne pas trembler, de ne pas douter d’une grande égalité à venir.
Comme le calme sourit toujours à la douce heure. »

Ici, il n’y a aucune réponse,
seulement des convictions.

Libres d’être
De fibres entremêlées, Thomas Scotto
Paris 1909, Et si ma maison brûle, Cathy Ytak
Images Thomas Scotto.
Editions du Pourquoi pas ?

Bande-annonce de Libres d’être

Crédit photo. T.S
Sculpture Carole Chaix.