À quoi bon les conserver si trop de souvenirs vous empêche de dormir ?
Il y a des histoires qui nous suivent et nous dépassent.
« Une somme de souvenir » illustré par Annaviola Faresin aux Ed.Notari a été mis en scène par la Compagnie de la Bobèche. Une adaptation bilingue langue des signes, théâtre d’objet, marionnettes, musique…
J’en propose aujourd’hui une lecture scénographiée pour toute la famille (à partir de 8 ans)…
« Un peu étourdi, monsieur Wilson contempla plus précisément ce qu’il avait libéré de sa tête. Cela prenait finalement la table entière, c’était mouvant, presque vivant, coloré comme une vitrine de pâtisseries, comme une brassée de saisons interminables. « Les saisons reviennent toujours. On ne m’en voudra pas…» se dit monsieur Wilson presque pour se rassurer. – Bonjour ! Paraît que vous vendez des trucs impossibles ?
Un groupe de six adolescents se planta, solide devant le vieil homme. »
Le texte est écrit au passé. Les souvenirs, eux, sont au présent. Tous les souvenirs, les bons comme les plus douloureux…
Et pour ce jour de braderie, la voix est celle des histoires qui ont le temps, celle des histoires anciennes.
« Une somme de souvenirs » est pourtant bien un conte d’aujourd’hui.
Une histoire pour toutes les générations.