« Et le garçon suivit l’enfant.
Marche après marche.
Vers le sommet.
Longtemps.
Jusqu’à ce que le vent caresse ses cheveux et froisse sa tunique. Il prépara alors ses yeux à la lumière, mais ce qu’il découvrit une fois parvenu au plus haut du mur lui glaça le sang.
Kodhja était un labyrinthe… »
Il est gigantesque !
Mon plus grand livre, assurément !
Exactement à la taille des rêves que j’y glissais en écrivant le texte… il y a longtemps.
J’ai toujours aimé les labyrinthes, je ne suis pas le seul.
Pour leur graphisme complexe et envoûtant, pour ce qu’ils évoquent de métaphores, bien sûr, pour un souvenir de David Bowie en coiffure improbable et des marionnettes de Jim Henson. (L’inspiration aussi a son lot de méandres !)
D’abord une pièce de théâtre scénographiée par l’ami de talent Gingolph Gateau,
C’est aujourd’hui une B.D… un immense album graphique… et ce que le lecteur en fera.
C’est surtout le regard du tout aussi grand Régis Lejonc…
On se croise depuis longtemps, dans sa bande de Bordeaux, dans la nôtre de Paris, sur les salons du livre.
Et beaucoup savent déjà ses talents multiples : au pastel, à l’ordinateur, en créateur de collections, en Dessinant pour des soirées de lectures, sa générosité et son enthousiasme… et nous voilà dans une même aventure ? !!
Je lui dois l’idée même de cette forme B.D, d’autres trouvailles pour éclairer mon histoire, la rendre encore plus mystérieuse. Merci !
Un merci de géant, aussi, à Angèle Cambournac et Thierry Magnier d’y avoir cru, d’avoir marché jusqu’aux portes de Kodhja pour le faire naître. Il fallait que l’objet soit beau, que le papier donne envie de caresser le chemin des pages, que l’impression soit fidèle aux couleurs réfléchies… c’est chose faite !
« L’enfance sait ce qu’elle veut. Elle veut sortir de l’enfance. » Jean Cocteau.
Kodhja
Texte : Thomas Scotto
Ilustrations : Régis Lejonc
Editions Thierry Magnier, 2015.
Ce que la presse en dit…