On peut espérer l’anniversaire d’un livre sans y croire vraiment. Leurs vies, aujourd’hui, ont parfois des trajets d’étoiles filantes…
Mais c’est sans compter la ténacité de nos libraires, des enseignant.e.s, des équipes en salons du livres, des bibliothécaires, des représentants et… de nos éditeur.ice.s !
Parce que, oui, aujourd’hui « Kodhja » à 10 ans !

Après tant de rencontres bouleversantes en collèges et autres, après tant de lectures dessinées en théâtres, en médiathèques, en salons du livre… (n’hésitez pas, nous les faisons encore !)
Avec l’ami Régis Lejonc, nous avons eu envie de le fêter.

Et, aux Editions Thierry Magnier, notre demande a été entendue.
Leur proposition a tout de suite été une ré-édition avec nouvelle couverture, format plus petit et prix moins cher. Autant dire une possibilité plus grande à toustes d’accéder à notre labyrinthe et de pouvoir le ranger dans les bibliothèques ! (Merci à celleux qui gardent encore la première édition sur leur cheminée, en facing !)
L’espoir également que le milieu de la BD le découvre aussi.

Tout cela fait forcément beaucoup d’émotions.
Les pavés du labyrinthe de notre « Kodhja » ont encore quelques années de mystères à venir, quelques espoirs de grandir plus loin, et de nouveaux yeux pour partir en émotions…
Il y a déjà les mots, toujours sensibles et précieux, de Michael Mathieu, libraire à la Librairie de Paris qui disent tellement ce que j’espérais…
« Je t’écris ce soir car j’ai eu l’immense chance de lire pour la première fois “Khodja” à l’occasion de sa nouvelle parution demain.
Comment te dire ce qui m’a traversé quand j’ai compris l’issue du livre, quand j’en ai capté l’essence? Je me suis pris ça en pleine face. J’étais à la librairie et je luttais contre les larmes. C’était si beau, tellement fort, tellement réel dans ce que ça a de plus atroce, triste et nécessaire(…)
Merci »
Rééditons la littérature jeunesse et ados, qui est forcément nouvelle pour tellement de nouvelles jeunesses !
Merci à Régis d’avoir, il y a longtemps maintenant, donné son talent et ses grandes idées à ce texte auquel je croyais si fort.
Merci à Camille Gauthier, à Sarah Benhamou, à Nejjma Tahri et à Thierry Magnier pour l’aventure qui se poursuit ici.
(Et vivement le film d’animation, le parc d’attraction, tout !)
Voilà, « Kodhja » est toujours là… il s’est fait une peau neuve… il vous attend…